Emballages en plastique de type 6 (polystyrène) : devrait-on les bannir?

Publié par Gabriel Parent-Leblanc , en date du: 17.4.13

Le site web Éco-Énergie à Montréal est une initiative de Jean-Claude Cousineau, informaticien de formation qui s'intéresse à différentes technologies écologiques. Depuis 2007, celui-ci à installé un récupérateur de chaleur des eaux grises, un système de chauffage solaire et un chauffe-eau solaire dans sa résidence située à Montréal. Toutes ces installations sont illustrées dans ce reportage de Salut Bonjour:



C'est dans le but de partager le résultat de ses expériences que M. Cousineau a crée son site. 

Dernièrement, celui-ci a publié un article intéressant sur la situation du plastique de type 6, le polystyrène, que voici:

Emballages en plastique de type 6 (polystyrène): devrait-on les bannir?

Alors qu’une pétition est actuellement en ligne sur le site de l’Assemblée nationale afin de faire bannir les emballages de plastique de type 6 (polystyrène), on peut se poser la question à savoir si la solution aux problématiques soulevées par ce dernier passe par son interdiction. De plus, ce mal-aimé de la famille des plastiques serait-il plus écologique qu’on serait porté à le croire?

Barquettes en mousse de polystyrène
(Source: Éco-Énergie à Montréal)
J’avoue que tout ce qui entoure le plastique de type 6, qui existe sous différentes formes (rigide, expansé et extrudé), m’a toujours rendu perplexe. Je n’ai jamais compris la logique derrière le fait que de nombreux produits de la vie courante soient emballés dans du plastique de type 6, qui n’est pas recyclé, du moins, dans la plupart des régions du Québec. Par exemple, pourquoi le contenant de yogourt format familial est-il fabriqué en plastique de type 5 , et donc, recyclable, alors que celui de format individuel est en plastique de type 6, et donc, non recyclable? Sans compter les fameuses barquettes à biscuits et à viande qui doivent également prendre le chemin de la poubelle. J’imagine qu’il doit y avoir une explication logique derrière tout cela, mais j’aimerais bien qu’on me l’explique.