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FQER, Gaz de schiste, Gaz à effet de serre, Pennsylvanie, Réchauffement climatique.
Il y un mois de cela, une délégation Québécoise formée d'une cinquantaine de militants et d'élus municipaux visitaient la Pennsylvanie. Leur objectif? Visiter une région déjà fortement touchée par l'exploitation du gaz de schiste et noter les effets, qu'ils soient positifs ou négatifs.
Luc Villeneuve, président de la Fondation Québécoise des Énergies Renouvelables, faisait partie du voyage et a regroupé ses impressions sur les présentations d'experts et le témoignage des locaux rencontrés. C'est avec plaisir que je partage ce document avec les visiteurs d'Écoactualité!
Le récit est fort intéressant, mais aussi
inquiétant. Pour ceux qui n'auraient pas le temps de lire le document au
complet, voici un extrait:
« Crystal Stroud s'ennuie de sa petite vie tranquille, lorsqu'elle vivait dans sa maison de Granville Summit avec son mari et son fils de quatre ans. La vie de
cette coiffeuse de 29 ans a basculé en avril dernier lorsque, devant
l'évidence du développement gazier autour de sa maison, elle a fait tester son
puits d'eau potable. Il aura fallu attendre quatre semaines avant de
connaître les résultats. Quatre semaines pendant lesquelles la femme raconte
avoir senti de nombreux malaises, des nausées, des crampes, des
tremblements et même avoir constaté la perte partielle de ses cheveux. Les
résultats ont démontré que son puits contenait une quantité importante de
baryum, de matériaux radioactifs, de méthane et de plusieurs autres
produits chimiques.
La compagnie Chief, qui exploite dans son
secteur, n'a jamais retourné ses appels. Le gouverneur de l'État a refusé
d'entendre la jeune femme.
« C'est un ami qui est venu nous installer
une citerne pour que nous puissions avoir de l'eau potable. Mais pour se
ravitailler, ça nous coûtait 2400 $ par mois. Ça n'avait plus de sens. Il
a fallu qu'on déménage» , raconte la mère de famille, qui ajoute que la
valeur de sa maison est rapidement passée de 160 000 $ à seulement 9000 $.
»
Je ne vous cacherai pas que ce témoignage
nous a fait réfléchir. Nous devons dans cette expédition demeurer
objectifs et rationnels; rapporter les faits. Nous ne sommes pas
en Pennsylvanie pour rapporter des articles de sensationnalisme, mais il
est facile de se faire prendre par les émotions ne pouvant qu’avoir que de
la compassion pour Crystal et sa famille ».
Comment peut-on laisser ce genre de chose
arriver quand l'on sait que l'eau est la ressource naturelle la plus
importante? C'est accablant!
Pour finir, un gros merci à Luc et à toute l'équipe
pour tous ces renseignements!